Enfant, Thomas Ceyte est devant son poste de tele. Le declic. S'en suit plusieurs annees de rugby a Aubenas, en Ardeche, une interruption pendant 2 annees Afin de revenir, ainsi, passer pro "un peu naturellement".
Le deuxieme ligne de l'USON Nevers revient concernant ses premiers souvenirs de l'ovalie.
Recevez par mail une newsletter USON Jour de match et retrouvez les informations essentielles et exclusives dans la club favori.
J'ai commence en poussin, premiere annee pour etre precis. Ca doit correspondre a 7, 8 annees. Mon pere faisait du rugby, mais il ne m’y a pas pousse non plus. Cela m’a laisse Realiser. J’ai d'abord fait du foot, un peu de basket. Ce qui m’a pousse vers le rugby, c’est surtout le match France-Nouvelle-Zelande en 1999. On bat les All Blacks, Jonah Lomu… J’ai vu toute la famille dans l’euphorie du match, ainsi, J'me suis devoile : "Allez, par exemple."
Cela y avait aussi l’equipe d’Aubenas en Pro D2 a l’epoque, qui tournait beaucoup, on entendait bon nombre parler d’eux.
Tout etait reuni Afin de tenter l’aventure.
Depuis pas mal d’educateurs, notamment le premier que j’ai eu, Bernard. Apres. c’est special Aubenas. Quand j’avais 11, 12 ans, j’etais entraine par "un pro" entre guillemets, un jeune comme moi qui avait 22 annees a l’epoque, qui m’entrainait et qui jouait en premiere. Dix annees apres, je jouais avec lui.
Mes jeunes qui aspiraient a etre pro, ou du moins a jouer en toute premiere, passaient des BP JEPS (brevet professionnel en jeunesse, de l’education populaire et du sport) et ils entrainaient nos jeunes. Les mecs qui etaient en toute premiere etaient alors aussi tres accessibles.
Tout ca, c’est des maillons. Il y avait un mec qui etait boucher a Aubenas, qui jouait en B et qui nous entrainait. C’etait quelqu’un dans le vestiaire qui etait respecte. C’est une identite.
Apres, de nombreuses chefs d'entreprise m’ont marque mais je ne pourrais jamais tous les citer. Il y a, par exemple, 1 ancien joueur qui etait directeur du centre et qui m’a beaucoup aide aussi. Cela m’a marque autant que notre entraineur de l’epoque dont aujourd’hui je suis reste tres proche.
L'envie d’etre pro… A l'origine, je ne savais pas vraiment ce que c’etait que le rugby pro… Enfin, je savais votre que c’etait quand je regardais les professionnels a la tele, mais je ne savais pas qu’au niveau d’Aubenas on pouvait l'etre.
Di?s que j’ai fini mes etudes, j’ai fera un bac pro commerce, je ne savais pas quoi faire. J’ai ete livreur dans la foule de meubles et puis surveillant dans un college. Je continuais le rugby a cote.
En enchainant les bonnes performances avec les espoirs Reichel, ainsi, un brin en B, car j’avais un tout petit minimum participe a Notre remontee de Federale 2 a Federale 1 en jouant des matchs, ils m’avaient pris dans le groupe Afin de preparer la saison.
Et enfin, petit a petit, ca m’a plu : on est toujours ensemble, il y avait vraiment un bon groupe, on s’entendait tres bien au milieu des joueurs qu’ils avaient fait signe. Je n'etais pas encore pro la toute premiere annee, mais la deuxieme annee, quand je reviens de blessure, J'me dis que si je joue, il convient que je devienne professionnel, bien juste.
J'suis passe professionnel legerement naturellement, mais ca n’a jamais vraiment ete un but parce que je ne savais gui?re comment ca se passait. Je n’ai pas fera d’equipe de France moins de 20, de selection jeunes… Ca c’est beaucoup goupille, on va dire, parce que ce n’etait jamais prevu.
Vivre des trucs en commun. Que votre soit, a l’heure actuelle, apres un match, autour d’une belle biere, penser "ouah, on a fera votre excellent match" ou "ca a ete dur mais on recommence arrive". Que ce soit si l'on etait plus jeunes, les retours en bus, l’equipe… C’etait super ! Cette cohesion, votre groupe, on se battait les uns Afin de les autres ! Au moment oi? j’arreterai le rugby, dix ans apres, J'me rappellerai des mecs avec qui j’ai joue. C’est surtout ca le rugby, nos valeurs humaines.
Pour m’amuser, je jouerais derriere. Apres, le poste. Je ne sais gui?re. Centre ou ailier. J’y ai joue quand j’etais plus petit, et puis les mecs ayant marque le rugby etaient plus des ailiers que des deuxieme ligne. Quand on pense ailier, il faut penser a Jonah Lomu, au centre a O'Driscoll. C’est des gars qui marquent le rugby de leur empreinte.
De prendre du bonheur. C’est la base de votre sport. Et aussi de se fabriquer des souvenirs pour pouvoir en raconter et se rappeler ces moments, ainsi, ne rien regretter. Ne point se prendre la tete a se fixer des objectifs et ne pas se soucier des jugements.
Jonah Lomu, vraiment. Cela representait votre que tout le monde aimerait faire via un terrain de rugby : prendre le ballon, defoncer tout le monde et aller marquer. C’etait en puissance, d'une vitesse, le premier mec qui traversait le terrain. C’etait votre extra-terrestre, le mec qu’on avait vraiment l'envie d'observer jouer.
Pour l'equipe, c'est plus ardu, j’aimais un tantinet tout. J’aimais bien Toulouse, c’etait sa grande epoque, avec un jeu de mouvement rejouissant a voir. Cela y avait aussi Clermont que j’aimais bien. C’etait les deux clubs que j’appreciais particulierement. Aujourd’hui, je les regarde d’un nouvelle ?il. Mais je dirais Clermont. C’est l’equipe, surtout une telle annee, qui est la plus rejouissant a voir jouer : ca va vite… Tout ce qu’on adore.
Je ne savais nullement trop. Heureusement qu’il y a le rugby a l’heure actuelle parce que je ne sais gui?re trop ce que j’aurais fait. J’aurais trouve un taf mais je ne sais nullement quoi. http://www.datingmentor.org/fr/passion-com-review/ Peut-etre quelque chose qui ne m’aurait gui?re plu d’ailleurs.
C’est une chance, mine de rien, que le rugby nous permette de retarder l’echeance de selectionner le metier. On a bien quelques annees sur nous Afin de preparer des formations, etre en immersion dans une entreprise, se renseigner davantage dans Divers jobs qu'a la fin d'une troisieme ou c’est complique de choisir sa voie.
Ca pourrait etre le tournoi de Tournon-sur-Rhone. C’est l’un des plus gros d'la region. Des stars viennent l'integralite des annees, des membres de l’equipe de France, un ou deux jours. C’etait la journee aux autographes. On avait surpris Rougerie a l'epoque, Betsen. C’etait le tournoi a ne point louper.