Je ne peux en relever ici toutes les erreurs, fautes, omissions et tentatives d’amalgame. Je me contenterai de des remarques.
Premiere remarque : j'habite, avec insistance, qualifie de « faussaire » et traite tel tel. Une ?uvre De surcroi®t de vingt ans, qui m’a valu une avalanche de proces et dix agressions physiques (dont vous ne soufflez mot), reste presentee tel « une perversion de l’esprit » ou appelee « la falsification faurissonienne ». Ici, on me croise « detournant les conclusions » d’un historien et, la, j'suis accuse d’ « etayer une conclusion fausse, etablie a priori ». Plus loin, c'est ecrit que « Robert Faurisson a apporte 1 raisonnement pseudo-scientifique fonde concernant une methode singuliere s’evertuant a prouver la realite de le postulat ». On ajoute, enfin, que la « demarche » est « loin d’etre rigoureuse » et ma « documentation fort limitee ».
Deuxieme remarque : Pas une seule fois ces accusations ne sont fondees sur des preuves ou illustrees d’exemples qu’on puisse tenir pour probants. D’ailleurs, dans aucun des proces qui m’ont ete intentes je n’ai ete condamne Afin de « dommage par falsification de l’histoire » puisque, autant, jamais la part adverse n’a pu prouver que j’avais commis la moindre falsification. Notre 26 avril 1983, la cour d’appel de Paris a prononce que, dans mes travaux sur « le souci des chambres a gaz », il n’y avait ni legerete, ni negligence, ni ignorance deliberee, ni mensonge.
Troisieme remarque :
En replique a mes arguments, vous produisez une photographie de ce que vous appelez « la chambre a gaz homicide du crematoire I d’Auschwitz » ( sic ) et, dans une note, vous precisez : « le crematoire I a ete partiellement reconstitue via nos autorites polonaises apres 1945 : des quatre ouvertures percees au plafond ne correspondent nullement aux trois ouvertures d’origine via lesquelles etait introduit le Zyklon B ». La verite est que ledit emplacement a ete si outrageusement maquille apres la guerre par des communistes polonais qu’un historien antirevisionniste a pu rediger en 1995 : « Tout y est faux […]. A Notre fin des annees 70, Robert Faurisson exploita d’autant plus ces falsifications que les responsables du musee [ d’Auschwitz ] rechignaient alors a nos reconnaitre » (« Auschwitz : la memoire des difficultes », L’Express , 19 janvier 1995, p. 68). L’historien proprement dit ajoutait que ces memes autorites du musee d’Auschwitz reconnaissaient maintenant ces falsifications mais ne se resolvaient nullement a en prevenir le public et decidaient : « On ne precise rien au visiteur. C’est trop complique. On verra apri?s. » Autrement dit : on a menti, on ment, on mentira.
Cet historien n’a ete ni le premier ni le soir historien antirevisionniste a denoncer une telle imposture, tout en estimant qu’il a existe a Auschwitz-I une chambre a gaz d’execution.
Vous rapprochez le nom de celui d’un personnage qui aurait publie Mes Protocoles des Sages de Sion . Or, en 1980, j’ecrivais : « Je n’aurais vais garder d’oublier qu’un des faux les plus celebres a ete fabrique contre les juifs. Il s’agit des Protocoles des Sages de Sion . » Cela se trouve a la page 285 d’un ouvrage de Serge Thion que vous citez vous-meme a la page 76 de votre article, lequel est signe de « Valerie Igounet, docteur en histoire ».
Vous ecrivez : « Dans L’Histoire , nous n’avons jamais ete partisans d'la loi Gayssot », loi prise contre les revisionnistes. J’en prends bonne note.