Explication Lineaire : Acte I, scene 14, Les Fausses Confidences, Marivaux
Explication Lineaire : Acte I, scene 14, Les Fausses Confidences, Marivaux

Les Fausses Confidences reste une piece de theatre de Marivaux, representee pour la toute premiere fois e

Elles mettent en scene Dorante, un petit bourgeois ruine qui devient l’intendant d’une petit veuve fortunee, Araminte, dont il est epris. Son ancien valet : Dubois, desormais au service d’Araminte, va avoir recours a mille et un stratagemes afin que l’amour triomphe. Mes fausses confidences vont se multiplier lors de une telle comedie sentimentale en trois actes afin que la verite du c?ur s’exprime donnant du sens a la formule de Louis Aragon : le « mentir-vrai ». Dans la scene que nous allons etudier, Dubois montre bien le talent machiavelique qui est le sien. Cela s’agit de sa premiere fausse confidence. Il arrange la verite en faisant, a Araminte, le recit veritable forcement de foudre que Dorante a eu pour elle mais en lui cachant l’entente qu’il a avec le ancien maitre. Il maitrise l’art du langage ainsi que la formule cela lui permet d’attiser l’interet d’Araminte pour Dorante. C’est la raison pour laquelle nous allons nous reclamer en quoi Dubois apparait-il comme un maitre une fausse confidence dans votre scene. Pour ce qui, nous etudierons cet extrait en fonction de quatre mouvements : la confidence progressive de la ligne 1 a 18, la jalousie d’Araminte d'la ligne 18 a 26, le recit manipulateur de Dubois d'la ligne 27 a 39 et le recit en fausse confidence de la ligne 40 a 51.

Notre confidence progressive de Dubois

Dubois souhaite eveiller la curiosite d’Araminte. Ainsi, il fera le choix d’une fausse confidence progressive au but de capter le attention. En premier lieu, le parallelisme de construction (l 1) : « ils font six mois qu’il reste tombe fou ; Il existe six mois qu’il extravague d’amour » agremente tout a fait le stratageme du valet. Cela evoque l’amour de Dorante sans nommer celle qu’il apprecie. Mes 2 hyperboles qui suivent : « qu’il en a la cervelle brulee, qu’il en reste tel votre perdu » (l 2) paraissent interessantes a observer car si elles ont pour vocation de montrer l’amour intense de Dorante, elles creent egalement une complicite entre Dubois et les spectateurs qui savent que le valet reste occupe i  tromper Araminte et admirent, donc, le talent de manipulateur. C'est vrai qu’il s’arrange avec la verite et declare ne plus etre au service de Dorante en raison de cette folle passion amoureuse aussi que nous savons que c’est parce que le jeune homme reste ruine. La proposition subordonnee circonstancielle de cause : « j'dois bien le savoir, car j’etais a lui, je le servais ; et c’est cela m’a oblige de le quitter, ainsi, c’est cela me force de m’en aller encore » (l 2-3) le met en evidence. Alors que Dubois insistait quelques instants auparavant via la folie de Dorante, il le montre, grace a l’adjectif melioratif de la ligne 4, comme votre individu dote de grandes qualites morales : « otez ceci, c’est votre homme incomparable. » Notre reaction d’Araminte ne s'fait gui?re attendre comme l’indique le participe present (l 5) : « un peu boudant ». Elle ne est en mesure de cacher le emotion. Effectivement, l’interjection : « oh bien » (l 5) traduit le mecontentement et amorce sa decision de renvoyer Dorante : « je ne le garderai pas » (l 5). Neanmoins, la suite de sa replique laisse transparaitre une certaine curiosite, un certain desir de connaitre l’identite de celle qui bouleverse Dorante qu’elle designe par la periphrase « objet » : « je gage, Afin de quelque objet qui n’en vaut nullement la peine, car nos hommes ont des fantaisies… » (l 6-7) A votre instant, Dubois va jouer avec la curiosite d’Araminte en continuant de taire le nom de celle que Dorante adore. Il repousse sa revelation en temoigne nos juxtapositions d'la ligne 8 : « Ah ! vous m’excuserez ; pour cela est de l’objet, il n’y a pas grand chose a penser » L’aveu qui reste fait a la ligne 11 : « J’ai l’honneur en voir tous les heures : c’est vous, Madame. » repose une fois encore sur une strategie de retardement. L’objet une folie de Dorante : Araminte se voit place en fin de replique grace a l’apostrophe : « Madame ». Dubois, ainsi, a avec sa maitresse au but en rendre sensible a l’amour de Dorante . La surprise d’Araminte reste totale comme l’indique la modalite exclamative d'la ligne 12 : « Moi, dis-tu ! ». SI L’utilisation d’un verbe de sentiment : adorer (l 13) tend a emouvoir la jeune veuve, l’hyperbole : « depuis six mois qu’il n’en vit point, qu’il donnerait sa life pour avoir le joie de vous contempler un clin d'oeil. » (l 13-14) n’est la que Afin de peindre le portrait d’un Dorante brulant d’amour. Son stratageme fonctionne puisqu’Araminte ne est en mesure de dissimuler le interet comme l’indiquent le fonctionnement exclamatives et interrogatives : « Eh ! ! juste ciel ! Le pauvre garcon, de quoi s’avise-t-il ? » (l 15-16) Cela nous faudrait avouer que une telle scene reste l’occasion de montrer que Dubois reste le maitre du jeu en Fausses Confidences. Il a le gout de l’hyperbole : « Vous ne croiriez gui?re jusqu’ou va sa demence ; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. » (l 17) Notre portrait qu’il procure de le maitre reste contraste. » Cela use d’une enumeration : « il va i?tre bien fera, d’une figure passable, bien eleve et de bonne famille » (l 18) pour faire une peinture favorable de Dorante. Lorsqu’il aborde la question le patrimoine du jeune homme, il fera La selection d’une litote : « il n’est jamais riche » qui signifie en fait : Il semble pauvre. Il attenue les elements qui pourraient tenir la description de le ancien maitre.

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